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L'Expérience de Liesegang

Cette expérience doit son nom à un chimiste et photographe allemand : Raphael E. Liesegang. Né en 1869 et mort en 1947, c’est en déposant une goutte de nitrate d’argent sur de la gélatine de bichromate de potassium qu’il découvre les anneaux qui porteront son nom.

 

Cette expérience permet de prouver l’apparition de rayures sur les surfaces cylindrique, selon l'hypothèse de Turing. Afin de la réaliser dans le cadre de notre TPE, nous avons cherché un protocole. Voici notre matériel :

 

 

-2.5g d’agar-agar

-0.5g de chlorure de magnésium hexaydraté

-50mL d’eau distillé

-ammoniaque concentré (25%)

-un bécher

-3 tubes à essais

-2 éprouvettes graduées

-balance

-plaque chauffante

-spatules

-bouchons

• Nous avons mélangé le chlorure de magnésium dans l'eau distillée puis avons rajouté l'agar-agar. Nous avons attendu dix minutes afin que la gélatine s'imbibe avant de faire chauffer la solution obtenue, jusqu'à ce qu'elle s'éclaircisse.

• Nous avons rempli deux tubes à essais de solution aux deux tiers ainsi qu'un troisième à moitié car nous n'avions plus assez de solution. Nous avons ensuite attendu une heure pour que la gélatine se solidifie avant de poursuivre l'expérience.

• Nous avons rajouté dans chaque tube l'ammoniaque concentré sur la gélatine. Nous les avons ensuite fermé et placés sous une hotte.

• Nous avons attendu deux jours avant d'observer à nouveaux les tubes. A ce stade, nous devrions pouvoir voir l'ammoniaque commencer à former quelques "rayures" dans le tube.

Malheureusement notre expérience n'a pas réussi, nous n'observons aucun anneau. Nous pouvons émettre des hypothèses quant à la raison de cet échec. Dans notre protocole nous n'avions pas la quantité exacte d'ammoniaque, peut-être n'en avons nous pas mis assez ou trop. De plus, trop de bulles se sont peut-être formées lorsque nous avons rempli les tubes à essais, ou alors la gélatine n'était pas assez ferme lorsque nous avons rajouté la gélatine.

 

 

Voici ce que nous aurions du obtenir :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme nous pouvons le voir, des rayures se forment effectivement dans les tubes à essais. L'hypothèse du modèle de Turing et de celui de Murray est donc vérifiée : voilà donc d'où vient les rayures des queues des mammifères.

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